Le naufrage communicationnel

Et si nos sens révélaient leur potentiel ?

Combien de responsables expriment la déception de voir partir un collaborateur alors qu’aucun signe ne présageait un départ.

Sherlock nous dirait que la scène est incomplète, qu’il manque des indices.

Selon diverses études, les mots représentent 7% de l’information échangée, l’intonation 30% et le non verbal 63%. L’observation est donc plus importante que l’écoute.

Quels que soient les mots prononcés, la valeur globale des propos se doit d’intégrer la posture et l’attitude.

Falsifier un état intérieur reste complexe, c’est pourquoi l’alignement des mots au langage corporel confirme davantage la véracité des propos.

Certaines cultures utilisent des codes spécifiques. Par exemple la proxémique (la distance entre individus) varie d’un continent à l’autre. Cela permet d’interpréter avec plus de nuances la posture observée en entretien.

Imprégnez-vous de l’atmosphère ambiante, saisissez la colorimétrie des phrases prononcées, découvrez les reliefs cachés au détour de joutes interminables.

Les silences agissent tels une boussole dans la brume, nous indiquant la destination.

En l’absence de bruits, le langage non verbal souligne à merveille l’esquisse finale d’un portrait saillant de vérité.

Ne laissez pas les mots vous aveugler, soyez attentif au paysage, aux reliefs, et évitez ainsi un naufrage communicationnel.